Zéro déchet

Le mois du blanc est-il vraiment écolo ?

Par Caroline , le 13 janvier 2022
linge qui sèche

Ah ah, ça ne vous a pas échappé, nous sommes en janvier. Et janvier, dans les magasins, c’est le mois du blanc. Le mois pendant lequel les magasins tentent de vous persuader d’acheter de nouvelles serviettes de toilettes ou encore une nouvelle parure de lit : drap housse, housse de couette et taie d’oreiller, rien que ça ! Et puis, à cette période, c’est moins cher que cher alors vous allez faire des économies ! Si, si c’est ce qu’on veut nous faire croire ! Sérieusement ? Vous adhérez vous à cette formule magique qui vous explique que vous faîtes des économies en dépensant de l’argent ? Moi, ça m’énerve parce que je pense que c’est un mensonge et aussi parce que ça n’a rien d’écolo. Je vous explique pourquoi …

Pourquoi surconsommer du linge de maison en janvier ?

Bref, aujourd’hui, je m’agace contre un système de surconsommation d’un autre âge qui n’a pas vraiment évolué et que personne ne cherche vraiment à changer même avec tous les enjeux climatiques qu’on connaît. Parce qu’on ne peut pas dire qu’on ne sait pas, mais on fait comme si. Faire l’autruche, c’est tellement plus simple que de se remettre en question.

Les industriels veulent nous faire croire à grand renfort de slogans que nous devons renouveler notre linge de toilettes tous les ans au mois de janvier. Enfin, je ne sais pas vous mais, Chez les Z, on n’use pas nos draps de bain en une année. Certaines des serviettes qui trainent sur le sèche-serviette de la salle de bain nous ont été offertes par belle maman quand on s’est installé, Monsieur Z et moi ! On n’avait même pas encore d’enfants … Pour vous dire, c’était carrément dans une autre vie, jadis quoi ! serviettes de toilette

Alors, certes, elles ne sont pas à la dernière mode (d’ailleurs, y’a t-il vraiment une mode pour le linge de toilettes ?) mais elles font le job : elles essuient. C’est bien l’essentiel, non ?

Pour votre housse de couette, le constat est le même. Ici, on n’achète pas de nouveaux draps à toutes les saisons. Ce sont des textiles pur coton donc, ça se garde plusieurs années. Même pour les Mini Z. Je dois dire qu’on a investi dans des housses de couettes imprimées à leur goût quand elles sont passées du lit bébé à barreaux à un lit une place. Et depuis, bien que ma grande Z soit bien bien grande, les parures de lit n’ont pas vieillies. (Moi, si par contre)

Si vous avez l’habitude de me lire, vous savez que je milite depuis longtemps pour l’abandon des produits à usage unique. Bon, je vous l’accorde, les draps et les serviettes ne font pas partie de cette catégorie de produits. Mais raison de plus !!! Servons nous-en autant que possible, pendant toute leur durée de vie. Sans céder à la mode du consumérisme et des nouveaux motifs ou imprimés qui relèguera un motif un trop flashy au fond du placard.

Le dépareillé, c’est écolo.

Allez, je lance une nouvelle mode : la mode du dépareillé.

C’est pratique, chacun reconnait sa serviette, chacun a sa préférée.

Et c’est écolo par ce qu’on les utilise longtemps. Oui, oui, inutile de céder au dernier coloris à la mode pour que votre gant de toilette soit coordonné à votre taie de traversin. (Quelqu’un utilise encore un traversin ?)

Je vous assure qu’on peut poser côte à côte deux taies d’oreiller qui ne sont pas de la même parure de drap. Et ça peut même être joli ! Et ce n’est pas une preuve de mauvais goût, ni de pauvreté !

Qui n’a jamais regardé une belle table chargée de vaisselles anciennes, à la mode des brocantes. Il n’y a jamais deux fois la même assiette, ni même deux verres décorés de la même façon ! Et c’est très harmonieux.vaisselle dépareillée

Vous l’avez compris, la mode du dépareillé s’applique à tous les objets du quotidien. Là, je vous parle du linge de lit et des affaires de toilettes, parce que je m’énerve toute seule devant les publicités pour le mois du blanc. Mais vous pouvez appliquer ce principe à la vaisselle, aux torchons de cuisine (ça fait aussi partie du blanc, ça non ?) aux chaises autour de la salle à manger.

Bref, ça doit être mon côté anticonformiste qui ressort mais j’aime assez le dépareillé pour ce qu’il renvoie : tout y est différent. L’art de mettre ensemble ce qui n’est pas pareil. On peut même parler de mode inclusive, tiens. Peut-être que si on cherchait moins à coordonner tous ces objets de façons identiques, on serait plus enclin à accepter les différences chez les humains. Oh je suis sure qu’il y a un concept de psychologie la dessous. Faut que je creuse la question. Ce n’est pas parce qu’un oreiller est taché ou abimé, qu’on ne peut plus faire son lit avec la housse de couette qui était vendue avec.

Je m’égare un peu du sujet du blanc, j’avoue. Je vous ai déjà mentionné les serviettes de toilettes, les draps, les taies d’oreiller, les housses de couettes et même les torchons de cuisine mais j’ai oublié les produits ménagers.

Une autre forme de pollution qui me fait hérisser les poils rien qu’à y penser.

La pollution des produits ménagers domestiques

Parce que cette période promotion intense sur le linge de maison va souvent de paire avec les produits d’entretien. Là, encore, à grand renfort de publicité, on tente de nous persuader que nous avons besoin d’une lessive qui lave plus blanc que blanc. Et même d’un détergent qui élimine toute forme de vie. (Je me demande même s’ils sont vivants, les gens qui inventent ce genre de truc ? )le mois du blanc

Alors, je ne suis pas une super craspouille. Je ne vis pas dans une porcherie. Mais être propre n’est pas synonyme d’être aseptisé. Gardons les lieux stériles pour les blocs opératoires. Mais, dans notre maison, les bactéries sont nos amies., enfin, pas toutes nos ennemies mortelles. Oh ça ferait un joli slogan, tiens… Je devrais peut-être le proposer !

Sinon, connaissez vous les ingrédients qui composent les produits ménagers industriels et leur effets sur notre santé. Parce que s’ils sont capables d’éliminer 99,9% des bactéries du sol de ma cuisine, qu’en est-il de moi ? Ils vont m’éliminer aussi ?

Bon, dans le doute, Chez les Z, on a banni aussi la plupart des produits industriels. Si vous aussi, vous êtes allergiques à cette pollution intérieure cautionnée par un monde blanc, je vous livre mes recettes fait-maison de lessive et nettoyant multi surface.

L’avantage de fabriquer ses produits nettoyants soi-même, c’est qu’on contrôle leur composition. On mélange des produits simples, peu transformés.

Je vous laisse découvrir ou redécouvrir la recette de lessive à base de savon noir. Pour moi, c’est la recette idéale pour le lavage des textiles.

Maintenant que vous êtes un consommateur averti du mois de janvier, je vous laisse vagabonder entre les rayons chargés de coussins et autres couvertures en toute connaissance de cause. Je suis sure que vous saurez résister aux appels du marketing pour ne consommer que ce dont vous avez besoin …

Caroline

Fervente adepte du zéro déchet, je partage mon aventure écolo avec vous, en vous proposant astuces et conseils pour une vie durable et harmonieuse en famille. Pour en savoir plus sur mon parcours, visitez la page à propos.

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